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Bureau UCR - séance n°29 des 21 et 22 mars 2023
Intervenant : Boittout joel
Au niveau international
Cela fait plusieurs années maintenant que les défis se succèdent : Covid-19, Ukraine, cyber, guerres de l'information, crise des réfugiés ou, plus récemment, Taiwan. La pandémie du Covid-19 et, plus encore, la guerre en Ukraine ont mis le vieux continent face à ses dépendances dangereuses, à la Chine pour la santé, à la Russie pour l’énergie. Loin d'être imprévisibles, ces crises sont la conséquence d’un manque de préparation, de court-termisme d’une gestion désordonnée au niveau européen, l'absence de stratégie est flagrante. L’échec de l’accord Alsthom Siemens et la vente d’Areva à la Chine relaté par le film la syndicaliste, illustrent l’amateurisme Européen
. L’UE s’est soudainement rendue compte que son ambitieuse législation pour lutter contre le réchauffement climatique, le Green Deal, devait s’accompagner d’une action tout aussi volontariste en matière industrielle si elle ne voulait pas disparaître de la carte des technologies de demain.
La Commission a présenté jeudi un arsenal législatif destiné à édifier et subventionner une industrie européenne à zéro émission. Elle veut aussi sécuriser l’approvisionnement des Vingt-Sept en matières premières stratégiques. A l’échelle européenne, c’est une révolution. Elle reste sans doute inaboutie et nécessite encore quelques étapes législatives avant d’être confirmée, mais le changement de paradigme est bel et bien là.
Pour produire des turbines pour éoliennes la demande de terres rares va être multipliée par un facteur de 5 à 6 d'ici à 2030 et encore plus d'ici à 2050, indique le commissaire et vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, en présentant l'acte législatif sur les matières critiques, essentielles pour les industries d'avenir. Pour les voitures électriques, la demande de lithium va être multipliée par 12 d'ici à 2030 et par 21 d'ici à 2050. »
La situation politique en France avec la réforme des retraites et le vote du 49.3 montre s’il en était encore besoin la façon de gouverner du président macron. La brutalité de cette loi est uniquement destinée, à l’équilibre des comptes publics et pour satisfaire les milieux financiers. Personne n’est dupe des fausses justifications apportées par la droite parlementaire pour prouver de sa nécessité
La mobilisation pour cette réforme montre le rejet de la population et nous n’avons pas à rougir de la visibilité de notre organisation et celle des retraités. Les nombreuses interventions de Laurent Berger sont toujours très en phase avec ce que nous attendons et très bien perçue par nos militants. Le constat, même s’il est positif de façon globale sur les mobilisations, interroge sur la participation des salariés jusqu’à dire que c’est surtout des militants qui se sont beaucoup mobilisés.
Les Web binaires organisés sur la réforme ont été très appréciés
Quelques mots sur la sureté nucléaire
Lors du Conseil de Politique Nucléaire (CPN) du 3 Février, le président de la République a décidé sans aucune concertation préalable, la refonte en profondeur de l’organisation de la sûreté nucléaire en France, en réunissant la majeur partie des compétences techniques de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN, établissement public placé sous tutelle de plusieurs ministères), avec celles de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN, autorité administrative indépendante). Ceci s’intégrerait dans le projet de loi dit « accélération du nucléaire ». La conséquence directe sera la disparition actuelle de l’IRSN. Les 1750 salariés ont appris la nouvelle par visioconférence, 15 mn après leurs représentants du personnel. Après la sidération, la colère s’est aussitôt manifestée face à la brutalité de la méthode qui touche non seulement l’avenir des salariés de l’IRSN mais qui pose de nombreuses questions sur l’organisation future de la sûreté nucléaire. Ce manque de concertation préalable suscite de nombreuses incompréhensions. La CFDT ne cautionne pas ce démantèlement de la sûreté nucléaire, l’organisation actuelle qui distingue le temps de l’expertise technique et celui de la décision politique, permet un haut niveau de sûreté des installations nucléaires et concourt à la confiance des citoyens. Les militants CFDT de l’IRSN sont sur le pont depuis le début, soutenus par les 2 fédérations concernées FGMM (avec le Syndicat National du Nucléaire de la Métallurgie) et FCE.
Le pouvoir d’achat reste le principal sujet d’inquiétude avec l’augmentation des produits de premières nécessité. Cela provoque beaucoup d’interrogations de la part des retraités sur « le trimestre anti inflation » du gouvernement en direction des enseignes de la distribution. Des efforts sont demandés, mais comment s’y retrouver ? Quand la promesse de départ était de proposer des petits prix sur des produits quotidiens, et que toutes les enseignes n’ont pas fait la même sélection. Dans les faits le panier de la ménagère subit une inflation très inférieur à l’inflation constatée par l’indice INSEE
La Journée internationale des droits des femmes
Pour l’organisation de la journée qui a été reportée le souhait des UTR est d’offrir plus de place dans l’organisation compte tenu de notre nombre d’UTR
La loi Grand âge
Que peut-on attendre d’un gouvernement et d’une majorité parlementaire tellement diverses et après l’épisode du 49.3 mais notre responsabilité est d’être dans la concertation maintenant que l’on va être enfin reçu
Le développement
Le nombre d’adhérents de l’UFR progresse au niveau de la métallurgie et les transferts s’améliorent avec les syndicats. La préoccupation concerne l’organisation des retraités mineurs au sein de l’UFR et des UTR"