La V MM R (Voix des Mines et de la Métallurgies Retraités) 4 pages encartées dans la VMM publie au fil des numéros les récits de militants et de militantes sur : L’engagement syndical, l’impact sur le parcours professionnel, la vie de famille, l’évolution du syndicalisme, les avancés sociales, la solidarité, les mutuelles, les maladies professionnelles, la sécurité et conditions de travail …Ces textes sont des témoignages forts qui ne doivent pas être oublier. Avec l’évolution des technologies de la communication notre site est un des médias qui peuvent conserver et diffuser les paroles. Transmettre la mémoire, faire connaitre aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui , les combats des générations précédentes, c’est l’objectif de la page PAROLE DE MILITANTS.

VMM n°475 juillet-août 2021 Pages spéciales retraités (VMM R)

JOËL FILLIAU UNE VIE MILITANTE RICHE DE RENCONTRES

Joël Filliau

Joël est né en 1942, à Blois, ville qu’il ne quittera que très rarement. Aîné de  trois enfants, il passe son certificat d’études en 1956, et intègre la section « Air Equipement » de l’entreprise DBA  Ducellier – Bendix – Air Equipement Filiale de Bendix Amérique. Ça sera son unique employeur. Après 3 années d’apprentissage il obtient son CAP de fraiseur en 1959, examen passé sur la machine d’un délégué CGT. Mais c’est bien avant, à la JOC, qu’il se forge cet esprit de groupe, d’actions collectives qui le mèneront ensuite vers le syndicalisme, à la CFTC en 1963 puis  à la CFDT en 1964.

 

AGIR SANS RELÂCHE

Joël prend  conscience du milieu ouvrier dès ses années d’apprentissage. Il s’y trouve immergé, en effet pour la JOC, il parcourt la Région à bord de sa voiture une « 4 chevaux Renault » qui connaitra bien des aventures, le coffre déjà plein de documents, prémices de sa vie de militant syndicaliste. En mars 1962 après un service militaire écourté dans les Ardennes, il réintègre DBA, et ses 800 salariés. Dès 1965, il devient secrétaire des métaux 41. Pendant ses années d’apprentissage, avant son engagement syndical, il s’investit dans le Comité d’Entreprise. Une fois embauché, il devient RS, seul mandat possible face au barrage CGT-FO. Il lui faut attendre 1968 et la scission CGT/FO pour que les bons résultats de la CFDT lui procurent un mandat de DP. Il connaît alors ses premières grèves et les nuits passées sur le site. Ça sera le début d’une activité syndicale sans relâche, au rythme des négociations avec les directions mais aussi avec la FGMM pour une inter DBA , des liens avec l’UMM, l’URI. Il sillonne les routes de la Région et au-delà, toujours au volant de sa «  4 chevaux ». Sa vie syndicale est riche de rencontres avec les militants et les techniciens, DBA couvrant les secteurs de l’aéronautique mais aussi de l’automobile, entre Blois,  Asnières, Issoire ou Drancy, car Joël se renseigne sur toutes les techniques de travail. S’investissant à différents niveaux, c’est au CA de DBA qu’il croise l’ancien tennisman Lacoste, actionnaire important de l’entreprise.

LE TEMPS DES PLANS SOCIAUX

De 1973 à 1980, DBA connait une succession de plans sociaux, Joël est de toutes les négociations. Avec la CFDT, il participe à la rédaction de rapports qui intéressent la direction pour le futur des emplois. Il intervient également au sein du CESER. De 1985 à 1987, il participe à des négociations incessantes, suite à la séparation d’Air Equipement d’avec Bendix. En 1993, la fermeture définitive d’Air Equipement Blois, oblige Joël à muter sur Asnières pour ses 6 dernières années de travail. En effet, tout comme ses collègues CFDT, Joël ne veut pas de traitement de faveur et tient à  subir les mêmes bouleversements que tous les  ouvriers. Bien sûr il conserve un mandat de DP jusqu’à sa retraite en 1999.

CONTINUER A MILITER CHEZ LES RETRAITES

Son activité syndicale a recouvert environ 50 % de son temps, sans qu’il ait le sentiment que son parcours professionnel en ait été perturbé. Quand on pénètre dans son « antre » comme il aime à présenter son bureau, on découvre une multitude de maquettes d’avions, de voitures, témoins de son passé ouvrier, le tout surplombant des piles de littératures syndicales. Ce qu’il a aimé durant ces années militantes, c’est agir sur la direction mais surtout renforcer les équipes CFDT, participé à leur développement. C’est ce que comprend le secrétaire fédéral de l’époque, qui lui propose en 2007 de rejoindre le conseil de l’UFR et de favoriser la création des sections syndicales de retraités.

LE DÉVELOPPEMENT UNE PRIORITÉ

A partir de 2011, il est élu à la commission exécutive pour le développement des SSR. Durant ces 8 années il travaille intensément à suivre les adhérents retraités, établissant sans relâche des tableaux récapitulatifs, nous relançant calmement mais avec ténacité. En 2019, Joël décide  de quitter le conseil et la commission exécutive de l’UFR. Mais il passe tranquillement la main vers les plus jeunes en restant au sein de la commission développement. Plus de mandat ? Si bien sûr, au Conseil de l’UTR 41!  Bravo Joël pour cette vie syndicale toujours au service des autres, à travailler sur les multiples plans sociaux, à défendre des acquis constamment malmenés et surtout à conserver une belle honnêteté dans ton mandat.

VMM n°455 juillet-août 2019 Pages spéciales retraités (VMM R)

Haut de  France  Wadiou SZAREK –

Une vie de salarié et de retraité avec la CFDT

Wadiou SZAREK –

Une jeunesse sous le signe de la guerre Wadiou est né le 10 octobre 1927 dans un village de 200 habitants, en Pologne. Ses parents exploitent une petite ferme. Il a un frère de deux ans son aîné. En 1936, la violence de la crise économique oblige ses parents à quitter le pays pour trouver du travail en France. Les enfants restent en Pologne et sont confiés à un oncle. A 15 ans Wadiou est réquisitionné et acheminé en train, sans bagage, en Allemagne, Il travaille pour l’organisation TOD à Wissen. Transféré à la frontière luxembourgeoise, il doit, en compagnie de nombreux Polonais et Russes, creuser des tranchées, boucher les trous provoqués par les bombes, évacuer les cadavres. Avec une quinzaine  de camarades il s’évade et rejoint l’armée polonaise en Italie.  Enrôlé à 18 ans comme  agent de liaison dans le 2ème Corps polonais, il participe à la bataille du Monte Cassino. Démobilisé en décembre 1947, il retrouve ses parents après 11 ans de séparation.

Un parcours professionnel de sidérurgiste Wadiou est embauché dans les travaux publics pour la construction de logements à Fessenheim. Le travail est pénible et les vexations et réflexions racistes quotidiennes. En décembre 1948 il veut aller s’installer en Pologne. Une cousine à Denain le persuade de ne pas aller en Pologne qui est  soumise aux mains des communistes mais de rester dans le Nord où il y a du travail. Il est alors embauché à l’ébarbage puis comme fondeur à Usinor Denain en 1949. En 1954, Il embauche aux ateliers Cail à Denain, comme fondeur au four électrique 15 tonnes. Les conditions de travail pénibles sont identiques à celles d’Usinor et le temps de travail hebdomadaire est de 60 heures : 6 jours de 8h et 12h le dimanche. A cela s’ajoutent les mauvais traitements de la part de son contremaître. En 1962, Il démissionne et  souhaiterait retrouver un poste à Usinor mais une clause de non concurrence entre les 2 usines sidérurgiques l’en empêche. Il accepte alors un emploi chez un marbrier. En 1970 il revient à Usinor comme pontier puis magasinier au service lubrification, à la suite d’une seconde hernie discale. En 1978, à 51 ans, il sera mis en dispense d’activité, bénéficiant des mesures de la Convention Générale de Protection Sociale obtenue grâce au combat des sidérurgistes du Nord et de l’Est.

Une fidélité sans défaillance à la CFDT Dès l’embauche à Usinor Denain, malgré les sollicitations pressantes d’un miltant CGT, il se syndique à la CFTC. En 1964, à la suite du congrès de l’évolution, il poursuit son adhésion à la CFDT. Il garde toujours la mémoire de militants qui ont marqué son parcours : Victor, Pierre, Albert, Joseph, Jean-Marie etc… Wadiou participera aux mouvements de grève et aux manifestations locales ou en région parisienne ainsi qu’aux occupations d’usine notamment en 1968 et aussi au moment du combat pour le maintien des emplois dans la sidérurgie. Il assumera, dans son service, la responsabilité de collecteur. Cette responsabilité, il la conservera jusqu’à ses 90 ans en collectant les cotisations des adhérents retraités de son quartier. Depuis 70 ans, dont 30 ans à l’union locale des retraités du valenciennois, il est resté fidèle à la CFDT, à ses actions et orientations.

Une famille joyeuse, engagée et aux couleurs de l’Europe Wadiou et Jeanne, son épouse  ont la chance d’avoir une grande famille, 3 enfants, 7 petits enfants et  5 arrière petits enfants. Ils répondent aux noms de Szarek, Persichetti, Gaida….. et manifestent ainsi toute la richesse culturelle et humaine des vieilles régions industrielles. Pour tous, Wadiou est un homme d’une grande noblesse de cœur. Homme de caractère, il reste fidèle, sans concessions, à ses convictions, quelles que soient les circonstances mais il est aussi «taiseux» discret et ouvert.

VMM n°435 juillet-août 2017 Pages spéciales retraités (VMM R)

OCCITANIE TOULOUSE

Fabienne,  le parcours d’une militante 

Fabiene

Fabienne est en pré-retraite, elle a accepté de répondre aux questions sur son parcours de technicienne et de syndicaliste dans l’entreprise et de nous livrer son ressenti après s’être éloignée du monde du travail depuis quelques mois.

VMM R : Il y un an tu quittais ton activité salarié, quel a été  ton  parcours professionnel ? Le 1er août 2016, j’ai quitté, à 57 ans, le CEA de Marcoule, site nucléaire près de Bagnols sur Cèze. Grâce à une convention d’entreprise qui reconnaît la pénibilité,  j’ai gagné 5 ans sur le  départ en retraite. Ma carrière a commencé en 1980 en intérim puis en CDD. J’occupais un poste de chimiste. Je suis ensuite passée en CDI en 1981. Six ans plus tard, je suis devenue technicienne en exploitation  dans un service où les équipes tournaient 24h/24h,  et qui testait la validité de l’uranium et du plutonium extrait.  Le travail y était pénible : port du masque gants et tablier de plomb !

VMM R : Pour une femme est ce  difficile de s’imposer dans des activités professionnelles occupées par des hommes ? Nous étions seulement 3 femmes dans ce service, et avons dû faire face à une ambiance que l’on pourrait qualifier de plutôt « macho » ! J’ai appris à gérer tout genre de situations et à rester à l’aise avec tous mes collègues. J’ai quitté ce service car j’étais l’objet de harcèlement moral de la part de ma hiérarchie. J’ai alors intégré la logistique, soutien technique aux installations : contrôles réglementaires des ascenseurs, chariots élévateurs, pompes, vannes  etc. Difficile pour une femme de s’imposer dans ce service, mais cela a favorisé mon adaptation et mon caractère. J’ai effectué des activités professionnelles occupées plus généralement par des hommes et je m’en suis bien sortie.

VMM R : Militante à la CFDT, quelles  ont été tes responsabilités syndicales ? J’ai adhéré à la CFDT en 1984. Dans le labo la plupart de mes collègues étaient à la CFDT. J’ai accepté de militer et de prendre des responsabilités dans le CHSCT et dans la commission des carrières qui suit l’évolution des carrières des cadres et des non cadres. Puis je me suis présentée aux élections pour le COMET (CE.). Elue, je suis devenue en 2007 secrétaire du COMET. Je n’étais plus sur le terrain, cela a été un grand changement pour moi. J’ai dû m’adapter mais j’avais en moi les ressources personnelles pour faire face à ces  nouveaux défis.

VMM R : Tu as connu des  « moments » difficiles, mais aussi  des réussites ?  En octobre 2009 je suis devenue Secrétaire Générale du SPEA Marcoule. J’avais déjà développé les qualités nécessaires pour soigner le relationnel, l’écoute des uns et des autres, l’élaboration des revendications salariales, la négociation avec la Direction et les autres O.S. Je ne parlerai pas des difficultés liées au syndicalisme qui sont souvent les mêmes que celles rencontrées dans les entreprises (burn-out, inégalités homme/femme…). Je parlerai plutôt des réussites, par exemple la sauvegarde de 25 emplois de l’entreprise DSV qui devait quitter le site, des dossiers Prud’hommes et AT/MP gagnés, des négos réussies et enfin la crédibilité de la CFDT renforcée.

VMM R : Pour toi « quelle place » pour les retraités dans les sections et dans les syndicats ? Un problème que j’ai rencontré dans certaines sections d’entreprise qui ont des difficultés à  trouver des militants. C’est la place que prennent certains retraités dans le  secrétariat  de ces sections,  d’une façon pérenne. C’est pour cela, que le développement du syndicalisme dans son ensemble est primordial, et je sais que ce n’est pas facile. Cesser son activité professionnelle est bien sûr source d’une certaine  appréhension : ne plus voir les copains, ne plus avoir de grands débats, plus de disputes, perdre son statut social, ne plus être reconnue dans ses fonctions. Pour autant,  retraitée  je ne  prendrai  pas la place des militants présents qui veulent s’impliquer dans la gestion des SSE.

VMM R : Ce n’est pas facile d’être militante syndicale as-tu des regrets ?Je ne regrette pas ce parcours, cette carrière que j’ai menée, même si à certains moments j’ai eu des interrogations, du stress et ressenti parfois un sentiment de culpabilité. L’investissement qu’entraîne l’engagement militant n’est pas sans répercussions sur la famille. Mes enfants m’ont reproché mes absences, mais fort heureusement, j’ai pu en tout temps compter sur le soutien de mon époux.  Les rencontres, la camaraderie, les moments forts que j’ai vécus, font qu’avec le recul, je ne regrette rien.

VMM R : Et maintenant ? Une nouvelle vie commence avec plein d’opportunités. D’ailleurs,  mes collègues et amis retraités métallos me font déjà signe ! Je prends toutefois un temps pour la réflexion…  Mais je sais que je ne pourrai pas rester très longtemps sans retrouver mes amis de l’UMM qui m’ont accompagnée en tout temps. Une équipe d’animation des retraités de la métallurgie existe. Je sais que je pourrai retrouver des copains, des disputes, des grands débats, bref le lien social et syndical qui pourrait me manquer.

VMM n°442 avril 2018 Pages spéciales retraités (VMM R)

Nouvelle Aquitaine    Historique de l’UFR et SSR de la Charente Maritime

La VMM « pages retraités » a demandé à Jean Lacoste, militant et responsable des retraités de la métallurgie, aujourd’hui âgé de 95ans  de retracer un rapide historique de l’UFR et de la SSR de Charente Maritime.

Jean est en « retraite syndicale » depuis 2008. A noter que c’est son père qui a crée le syndicat métaux de la Charente Maritime en 1937.

 Jean Lacoste a travaillé au bureau d’études du chantier naval ACRP.* Jean s’est syndiqué en 1937, il a été élu CE et DP, trésorier des métaux et de l’UD, membre du bureau de la branche Navale FGMM, membre de l’ UFR à sa création, responsable de la SSR 17 depuis le début

Jean Lacoste : Rappeler les débuts de notre S S R de la Métallurgie, en 1983, m’incite à rappeler certains aspects de l’histoire économique et sociale de la fin du siècle dernier.  Après la guerre de 39-45, les travaux de réparation, de réorganisation, de modernisation ouvrirent une période de croissance continue « les 30 glorieuses”. Les luttes ouvrières amènent  une amélioration sensible du pouvoir d’achat et de la législation sociale. Les chocs pétroliers de 1973 et 1976 marquèrent la fin des « 30 glorieuses » en affectant profondément l’économie mondiale. L’évolution des coûts devient la cause d’une rivalité, d’une compétitivité agressive dont les salariés eurent à souffrir. La disparition ou l’affaiblissement de certaines entreprises entraînent un chômage généralisé; une inflation galopante réduisait grandement le pouvoir d’achat.

Q : Comment se situe la métallurgie CFDT dans cette période ?

     JL : Une grande activité syndicale régnait dans la métallurgie, à la base et à la Fédération. Georges Braud, ancien salarié des A C R P* était trésorier de la F G M. Travaillant moi-même aux A C R P * Georges m’avait invité à participer à des rencontres, à la Fédé, entre des représentants des 3 branches menacées et des retraités Mineurs. Il s’agissait, à partir des luttes en cours, des débats qu’elles engendraient, et de la fragilité de quelques accords, d’étudier comment pallier aux menaces qui pesaient sur les chômeurs âgés, les salariés en fin de droit et les futurs retraités.

Q Pourquoi une organisation de défense des retraités de la métallurgie apparaissait nécessaire ?

     JL : Il existait certes l’U C R , indispensable (tout comme l’Inter pro. pour les actifs), mais elle ne pouvait répondre aux préoccupations immédiates de nos licenciés-chômeurs- retraités. Il y avait déjà, au sein de l’U.C.R., des Unions Fédérales de Retraités de Syndicats, notamment de la Fonction Publique ou un même statut concerne actifs et retraités.

Q La création d’une U.F.R. de la Métallurgie pouvait se justifier ?

    JL : OUI d’une part en raison des liens maintenus par le retraité avec son ancienne entreprise et ses salariés (rencontres, activités ouvertes aux retraités comme aux actifs par de nombreux  C E, parfois Mutuelle commune, amicale…). D’autre part parce qu’il était plus facile de maintenir l’adhésion du retraité à la C F D T, dans et par son syndicat, pour conforter l’organisation toute entière.

Q La création d’une U F R par la Fédé nécessitait de s’accorder sur son organisation ?

    JL : A la base, la S S R, section du syndicat, avait représentation au Conseil Syndical au Conseil Régional Métaux, à l’A.G. ou au Congrès Régional Métaux et aux votes. La création de l’U.F.R. et sa représentation au Conseil National Fédéral furent adoptées en Congrès Fédéral (La Rochelle 1981). Il avait  fallu auparavant obtenir l’accord de l’U C R et négocier une représentation de notre U F R à son Conseil. La cotisation (0,3% des revenus à l’époque) était perçue par la S S R qui la reversait à son U D R qui la reversait à U C R. La S S R était représentée au Conseil de l’U D R (Union Départementale des Retraités- inter pro.) de son champ géographique.  Une part de cette cotisation, négociée avec l’U D R, était ensuite attribuée à la S S R pour son fonctionnement.

Q Le début de S.S.R. Métaux en  Charente-Maritime ?

    JL : C’est en 1983, que des anciens d’Alsthom et des A.C.R.P. constituent un embryon de S.S.R. Métaux en  Charente-Maritime. Comme le recommandait en toute logique notre U.F.R. encore en gestation, notre S.S.R. fit son adhésion à l’U D R 17 (aujourd’hui U T R ).Les S S R ont bénéficié en Poitou-Charentes-Limousin d’un réel soutien de tous les permanents régionaux métaux qui se sont succédés. Diverses réunions sont organisées sur le plan régional pour information sur les droits des retraités, le calcul de la retraite, les retraites complémentaires, les réformes imposées.

* A C R P : Ateliers de Construction navale de la Rochelle, Palice.

Lexique des sigles des organisations retraités CFDT

U D R : Union Départementale des retraités (aujourd’hui UTR)

F G M : Fédération de la Métallurgie  (aujourd’hui FGMM)

U C R : Union Confédéraledes Retraités

U F R : Union Fédérale des Retraités

S S R : Section Syndicale  des Retraités